C'est parce qu'elle n'était pas satisfaite des masques antipollution disponibles sur le marché, "décevants, peu confortables et pas toujours efficaces" que la cycliste Caroline Van Renterghem s'est mise à imaginer à un produit qui pourrait répondre à ses besoins. "A cette époque, je travaillais dans la mode à Paris, l'idée d'associer un accessoire à un outil de protection contre la pollution s'est vite imposée", souligne-t-elle. Ainsi est né Wair, un foulard (collection homme, femme et enfant) au tissu éco-responsable doté d'un boîtier muni d'un système de filtration miniaturisé, silencieux et confortable, inspiré des masques à gaz à ventilation assistée utilisés par les pompiers.
Le foulard peut s'utiliser seul ou connecté à une application qui signale à son utilisateur qu'il entre dans une zone polluée. L'application peut aussi vivre sans son foulard, capable de donner d'autres informations, comme les niveaux de pollution. En phase de test auprès d'une centaine de volontaire, Wair sera disponible à la vente en ligne à l'été 2016 et distribué dans quelques boutiques lyonnaises spécialistes du vélo. L'application et le foulard seront commercialisés fin 2016.
Lancée à Paris, la start-up grandit à Lyon. Finaliste du concours Big Booster, Caroline Van Renterghem s'est associée au lyonnais Luc Saulière, trouvant dans la métropole "une écoute et un accueil favorable, très dynamique". Wair (2 associés + 2 salariés) espère lever 600 000 € auprès d'investisseurs pour se lancer à la conquête de la Chine, "un marché à fort potentiel". Elle prévoit également d'embaucher 6 salariés supplémentaires d'ci à la fin de l'année 2016.