La thématique, « e-Estonie : la nation numérique entre tradition et innovation » a permis de porter un éclairage assez factuel sur ce pays balte (1,3 million d'habitants, 45 000 km2), plus petit en surface et en population que la Région Aura. Ainsi, et comme l'a indiqué la chef de l'Etat estonienne, « notre pays a besoin de s'ouvrir encore plus à l'Europe pour faire profiter de son expertise digitale » et précisément à l'échelon administratif.
Etienne Blanc, premier vice-président à la Région (qui consacre 300 M€ à la transition numérique, qui accompagne 750 start-up et co-crée 10 000 emplois dans le digital), et qui représentait pour l'occasion le chef de l'exécutif absent, s'est montré très intéressé par la carte d'identité électronique déployée en Estonie. Un seul support permettant de réaliser de nombreuses opérations administratives, d'envoyer des e-mails, suivre ses dossiers de santé et même effectuer des réservations pour divers services.
« Des liens de coopération entre notre région et l'Estonie sont possibles et il est évident de nous inspirer de votre expertise » a-t-il déclaré à la présidente qui a terminé son allocution en expliquant qu'une alternative aux Gafa était possible par la voie institutionnelle ».
Faisant référence aux protections des données et à l'actualité Facebook, cette dernière a aussi insisté sur la nécessaire dématérialisation des données dans un mouvement massif de mobilité des peuples en Europe, exhortant les autres nations à suivre l'Estonie dans la construction d'une identité numérique supranationale.