Virginie Carton, comment voyez-vous l'année 2023 ?
L'année 2023 s'annonce comme une belle année de tourisme d'affaires, qui représente plus de 60% des nuitées. C'est l'année du Sirha, de Pollutec... On constate encore un retard du côté des congrès intercontinentaux. Un recul de -20/-30% du visitorat sur 2022. Cela reviendra au fur et à mesure de la remise en service des lignes aériennes, l'Asie notamment. On observe un nouveau type de manifestations, plus petites, à l'échelle européenne. Les grands congrès bénéficient des grands centres de recherche de la Métropole, car il nous faut des porteurs de projets scientifiques internationaux.
Virginie Carton : "Notre produit CityPass marche très bien"
Et le tourisme de loisir ?
On a un bel évènement à la fin de l'été 2023 en septembre, avec la coupe du monde de rugby, avec cinq matches à Lyon, quatre à Saint-Etienne. On a commencé à communiquer auprès du public néo-zélandais, puisque les All Blacks vont séjourner dans la région pendant une longue période.
Je vois ces retombées de fréquentation du même ordre que la coupe du monde féminine de football en 2019, avec un public très familial. On a aussi deux ponts en mai qui vont générer un visitorat local. En septembre 2023, aura lieu la finale nationale des Worldkills et en 2024, la finale mondiale.
Les All Blacks auraient choisi Lyon pour camp de base pendant la Coupe du monde de rugby 2023
Quel est l'impact de la guerre en Ukraine ?
Nous n'avions pas de clientèle russe massive mais cela impacte l'état d'esprit des organisateurs, qui regardent la possibilité d'annuler en dernière minute. Face à l'inflation, il faut être attentif aux prix des entrées, des visites… Nous le voyons bien avec notre produit CityPass qui marche bien.