C'est un peu étrange d'être désignée capitale française de la culture 2022, alors que les manifestations sont arrêtées pour cause sanitaire, mais Villeurbanne a décroché son titre, le premier du genre désigné par le ministère de la Culture et doté d'un million d'euros par l'Etat et et la Caisse des Dépôts. Cette récompense sera décernée tous les deux ans.
Depuis la présélection de Villeurbanne parmi les 9 finalistes, la Ville a pu compter sur une mobilisation très forte des acteurs culturels, institutionnels, associatifs, économiques mais aussi de ses habitants pour soutenir cette candidature. Près de 3 000 personnes ont rejoint le comité de soutien mis en place par la Ville et le 19 mars dernier, une affiche géante "Villeurbanne, capitale de la culture" a été déployée sur la place Lazare-Goujon, avec la complicité du musicien de l'ENM Quentin Audemard, et le soutien de nombreux habitants.
Pour l'anecdote, le célèbre neurologue-psychiatre Boris Cyrulnik soutenait la candidature villeurbannaise, notamment pour des raisons familiales. Globalement, sur le fond, le projet de Villeurbanne est tourné vers la jeunesse, pour cette ville dont 50% des 150 000 habitants ont moins de 30 ans .
"Nous savons que les acteurs de la culture traversent des moments très difficiles, explique le maire,. nous espérons que ce titre offrira un horizon de sortie de crise mobilisateur. Dès que les conditions sanitaires le permettront, nous pourrons, avec eux, lancer l'année française de la culture, placée sous le signe de la jeunesse et de la renaissance. Nous avons hâte !", a ajouté Cédric Van Styvendael, le maire de Villeurbanne.
Les huit autres finalistes étaient : Communauté d'agglomération Grand-Angoulême, Brest, Laval, Le Mans, Metz, Saint-Paul de la Réunion, Sète, Communauté de Communes du Val Briard (77).