Passé le moment de stupeur, les gouvernements réagissent, encore timidement certes. Ainsi, Christiane Taubira, ministre de la Justice, a participé à Vilnius au conseil Justice Affaires Intérieures afin de débattre sur le thème de la protection des données personnelles. Il est grand temps pourrait-on dire, tant on se rend compte au quotidien, avec les moyens modernes de communication, qu’il n’y a plus de place ou presque pour la vie privée. La garde des Sceaux, en harmonie avec son homologue allemande, a plaidé pour la protection des données personnelles des citoyens européens. Une démarche saluée par Viviane Reding, commissaire européenne. Mais n’est-ce pas trop tard et pour le moins utopique ?
Pierre Vezon