Il s’agit sûrement plus d’une histoire philosophique, voire éthique. Pour preuve, la décision en 2011 du Conseil constitutionnel de considérer, lors d’une Question Prioritaire de Constitutionalité posée par deux homosexuelles, que le fait de se marier entre femmes (ou hommes) n’était pas contraire à la constitution. Mais dans le cas de la procréation médicale assistée (PMA), si bien sûr elle est officialisée un jour, on risque vite de se rendre compte qu’un couple hétérosexuel ne peut avoir recours à cette méthode que s’il justifie de problèmes de fertilité alors que dans le projet du gouvernement, les lesbiennes pourront l’utiliser comme bon leur semble. Où sera alors l’égalité si chère à nos dirigeants ?
Pierre Vezon