S’appuyer sur les entreprises, quoi de plus évident et de plus naturel, mais n’oublions pas les associations, en tout cas, certaines d’entre elles, qui s’apparentent à des entreprises et comme beaucoup de PME créent des emplois. Actuellement, crise oblige, les associations souffrent aussi. Problème le plus souvent mis sur la table, le retard – ou même la suppression – de subventions, et comme un leitmotiv, la frilosité des banques. Résultat, des dépôts de bilans plus nombreux qu’avant. Le phénomène a même tendance, selon les observateurs, à s’amplifier. Il n’est bien sûr pas question de sacrifier les associations sur l’autel de la crise, mais sans doute serait-il judicieux de se pencher plus positivement sur le cas de certaines d’entre elles et de contribuer à les assister dans leur développement. L’économie nationale ne s’en porterait que mieux.
Pierre Vezon