Bis repetita donc pour des magistrats consulaires bénévoles qui prennent sur leur temps de loisir et professionnel pour servir la justice. Occasion pour les présidents de juridictions commerciales de retracer, lors des rentrées solennelles, l’historique de ces tribunaux d’exception qui ont vu le jour avec l’édit de novembre 1563, et ont été consacrés par les députés de la Révolution en 1790. Puis est venu le code de commerce en 1807. Alors pensez bien que l’introduction de magistrats professionnels à la tête des tribunaux de commerce est perçue comme une marque de méfiance à l’égard des juges consulaires. Une autre révolution. Que vont en penser les mânes de Michel de L’Hospital ?
Pierre Vezon