De ce fait, les besoins en logements augmentent dans la même proportion. Hélas, parallèlement, la délinquance progresse aussi de façon inéluctable, d’autant que le chômage poursuit sa hausse, notamment chez les jeunes, bien souvent désemparés face à la crise et à l’impuissance des pouvoirs publics de trouver des solutions. Par conséquence, les prisons débordent, c’est le cas de le dire puisque certains magistrats relâchent des condamnés faute de place. Une situation déplorable qui inquiète nos concitoyens, mais que les pouvoirs publics pouvaient (devaient) prévoir. On a l’impression que face à cette problématique, on tourne en rond comme le chien qui se mord la queue.
Pierre Vezon