Ainsi, le président du Conseil national des barreaux, Me Christian Charrière Bournazel, va même dans les colonnes du Figaro (18 avril 2013) jusqu’à dénoncer une « haine civile » à l’égard des avocats. C’est sûr qu’un tel texte ne peut que jeter la suspicion sur la profession et surtout sur ceux qui, en son sein, pratiquent le droit des affaires, vite assimilé par certains en affairisme. Un scandale s’il en est. Ils sont tout de même 57 avocats au sein du Parlement à faire bénéficier les institutions de leur compétence juridique. Quel est réellement le but poursuivi par le gouvernement avec un tel projet ? Faire plaisir à des électeurs gagnés d’avance et transformer l’Assemblée nationale et le Sénat en assemblées de ronds de cuir assurés de retrouver leur poste en fin de mandat. Franchement, de qui se moque-t-on ?
Pierre Vezon