Critiques de la réforme de la carte judiciaire entreprise par Rachida Dati, qui aurait supprimé beaucoup trop de juridictions, la conférence du consensus sur la prévention de la récidive qui s’attaque aux peines planchers et, enfin, la fin annoncée de la mise en place de jurés-citoyens en correctionnelle, dont l’expérience ne lui paraît pas concluante du tout. Et, cerise sur le gâteau, la mise en place, fortement souhaitée par le gouvernement, de magistrats professionnels dans les juridictions commerciales, au grand dam des magistrats bénévoles qui les composent. Si toutes ces prises de position peuvent sans nul doute se discuter, on peut toutefois déplorer le temps perdu et le coût engendré par ce détricotage.
Pierre Vezon