L'investisseur américain John Textor va-t-il finalement pouvoir racheter l'OL en temps et en heure ? Annoncée en grande pompe en juin dernier, cette opération financière commence à tourner au vinaigre, après moults reports. L'OL groupe vient de durcir le ton et d'annoncer un ultime délai au 7 décembre.
L'ultimatum de l'OL à John Textor
Dans un communiqué en date de ce lundi 5 décembre, l'OL groupe explique que des progrès ont été faits par John Textor. Ce dernier, déjà actionnaire majoritaire du club de Crystal Palace en Angleterre, attend un accord de la Premier League, le championnat anglais, pour transférer ses parts détenues dans le club anglais au sein de la société Eagle Football, qui est en passe de racheter l'Olympique lyonnais. Mais, devant la lenteur des avancées de l'Américain, le club a tranché :
"Les vendeurs et OL groupe ont accepté de concéder un ultime délai à Eagle (la société de Textor, Ndlr) au 7 décembre 2022 pour trouver un accord final, inconditionnel et financé avec l'ensemble des parties, accord sur la base duquel la mécanique de closing pourra être engagée. Passé ce dernier délai, les Vendeurs et l'OL groupe ne pourront que constater qu'il est devenu improductif de donner un délai supplémentaire à Eagle Footballl pur réaliser les opérations qu'Eagle s'est obligée à réaliser de manière inconditionnelle aux termes des contrats signés en date du 7 juillet 2022".
L'OL considère d'autres options de financement
Face à cette situation compliquée, le club indique également qu'il recherche de nouvelles possibilités de financement. "OL groupe va également considérer des sources alternatives de renforcement de ses fonds propres pour avoir rapidement des solutions disponibles pour le cas où les opération avec Eagle Football ne seraient pas réalisées".
A travers la sociétéEagle Football, John Textor s'est engagé auprès de Pathé, IDG capital et Holnest - actionnaires historiques - à acquérir 39,2 millions d'actions d'OL groupe au prix de 3 euros unitaire et 789 824 Osranes au prix 265,57 euros par action. L'investisseur doit aussi souscrire une augmentation de capital d'un montal de 86 millions d'euros.
Depuis le 16 novembre, la cotation du club lyonnais est suspendue en Bourse, en attente de l'officialisation du rachat... ou non.