Il en ressort deux constats principaux : un, le régime végétalien est associé à une augmentation du remodelage osseux ou renouvellement osseux, sous l'effet de plusieurs marqueurs. Or, ces derniers bondissent chez la femme ménopausée et en cas de baisse de la densité minérale osseuse (DMO). Une étude française avait toutefois montré que leur apport dans le diagnostic positif de l'ostéoporose était faible. L'analyse des marqueurs en question présenterait un intérêt notamment au niveau de la prédiction du risque de fracture et du suivi thérapeutique.
Second constat : ce type de régime alimentaire altérerait également l'homéostasie calcique. Autrement dit, la faculté de l'organisme à maintenir la calcémie - la concentration de calcium plasmique - à un niveau stable. En cause, selon les auteurs, des apports insuffisants en calcium et en vitamine D. Lesquels ne semblent donc pas être compensés par une supplémentation.