Le festival de printemps est annoncé aux Subsistances. Cette année, cap sur Mars pour un week-end où le concept est simple : montrer concrètement le projet de ce lieu que tout le monde nous envie. Un mélange de propositions dites « expérimentales » et d'autres accessibles à tous les publics, surtout quand ils sont gratuits, soit le reflet d'une idée de l'art donné à voir à toutes et à tous.
À partager aussi avec huit ateliers gratuits « pour libérer le martien ou la martienne qui se cachent en nous ». Tout un programme à égrener au fil de quatre jours riches en surprises. À commencer par la nouvelle création des impayables Roser Montllo Guberna et Brigitte Seth, À vue... qui promet comme souvent chez ces deux trublionnes, un savoureux moment d'humour grinçant et une réflexion aiguisée sur le monde. Les deux artistes se questionnent ici sur l'identité et ses changements, jouant dans le titre sur les changements « à vue » qui se feront sur le plateau et la « garde à vue » qui constitue un des motifs du spectacle, mêlant mouvement et texte.
Tandis que Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer interrogent les origines et l'exil en allant puiser aux sources des origines familiales du metteur en scène à moitié grec et français et que Justine Berthillon, Pauline Peyrade et Antoine Herniotte présentent leur dernière production, Poings.
Sans oublier deux spectacles gratuits, un étrange solo intitulé 3D de Jonathan Guichard et un solo suspendu de Rafael de Paula et le Karaodanse du collectif ES, qui devrait faire danser et rire tout le public qui se prêtera au jeu imaginé par les trois chorégraphes-interprètes et leurs fidèles complices amateurs.
Les Subsistances, 22 au 25 mars, www.les-subs.com