À partir des lettres (fictives) de Calamity Jane à sa fille (attribuées en fait à Jean McCormick) et du texte de Michael Ondaatje inspiré de témoignages collectés sur Billy the kid, Calamity/Billy tricote une certaine vision de l'ouest américain, « des éclats, des fragments de scènes, propres à réveiller en nous la nostalgie d'un monde libre » écrit le metteur en scène dans sa note d'intention.
Spectacle en deux parties, dont une avec le support d'une partition originale commandée pour l'occasion au compositeur Gavin Bryars. Grand ami de Gérard Lecointe et artiste habitué à travailler avec les Claviers Percussions de Lyon, dont il connaît parfaitement la « patte sonore » pour avoir déjà composé à plusieurs reprises pour eux, Bryars réalise ici une étonnante évocation d'un des plus célèbres hors-la-loi de la légende du far-west.
Une partition qui réunit la soprano Claron McFadden et l'auteur-compositeur Bertrand Belin, un violon, un piano (arrangé) et trois percussions. Piano arrangé par Ben Johnston, le maître de la musique microtonale, qui a écrit une partition sur les fameuses lettres de Calamity, dès 1989, que Jean Lacornerie avait utilisé pour une première version de la première partie de cette création.
Théatre de la Croix-Rousse, 6 au 8 mars, Théâtre de la Renaissance, 9 et 10 mars
