Dans le cadre de la nouvelle démarche Lyon 2030, la Ville se donne pour objectif d’atteindre la neutralité climatique en 2030 pour ses propres activités et pour l’ensemble du territoire.
Ecoles, mairies d’arrondissement, gymnases… Depuis le 1er janvier, les bâtiments de la Ville de Lyon sont chauffés au biogaz (gaz renouvelable d’origine française) à hauteur de 25 %, soit l’équivalent de près de 40 bâtiments municipaux. Cette nouvelle politique énergétique, qui implique de sortir des combustibles fossiles, repose sur un contrat engagé sur 3 ans avec le fournisseur d’énergies renouvelables EkWateur.
Biogaz : la Ville de Lyon en visite dans une exploitation de l'Ain
En corolaire à ce dévoilement de plaque symbolique, la délégation municipale est allée visiter une unité de méthanisation à Vandeins, à 30 kilomètres de Lyon, dans l’Ain.
Chand’Energies est un projet agricole autonome mené par deux agriculteurs. Ce site de méthanisation traite des déchets agricoles locaux (en particulier des effluents d’élevage) qui produisent du biogaz 100 % renouvelable. Epuré sur place, il devient du biométhane, injecté dans les réseaux de GRDF. Le site valorise 10 000 tonnes de matières organiques par an et permet de chauffer l’équivalent de 2400 logements.
"Le biogaz devient peu à peu compétitif sur le plan financier"
Le biogaz présente à l’heure actuelle un surcoût de 16%, ce qui aboutit sur l’ensemble de la fourniture en volume de la ville de Lyon à 5% de plus sur la facture globale : "Le biogaz devient peu à peu compétitif sur le plan financier si l’on prend en compte l’envolée du coût du gaz fossile cet hiver, explique l’adjoint à la transition écologique et au patrimoine, Sylvain Godinot, prendre en charge un surcoût est pour nous conforme à nos orientations, c’est un peu comme si la ville acceptait de payer une taxe carbone."