Expliquez-nous de manière simple comment s'opère le mouvement de transformation digitale des entreprises ?
Cela ne se résume d'abord pas à une simple question de technique et d'informatique. Le numérique est à la convergence des usages et des technologies. L'entreprise n'a aujourd'hui pas le choix d'opérer sa mue numérique. La seule question que doit se poser le dirigeant c'est « comment ? ». Les entreprises qui ont prioritairement engagé ce processus sont issues du BTOC, car aujourd'hui c'est bien la rue, c'est à dire les consommateurs, qui dictent les nouveaux usages en matière de numérique.
Comment donc l'entreprise doit-elle envisager sa transformation numérique ?
Il y a trois sujets. Le premier concerne les actionnaires. Le numérique impacte clairement sur la raison d'être et d'exister de l'entreprise. Pour les PME et ETI familiales il n'est pas toujours facile de remettre ceci en question mais c'est pourtant vital.
Le deuxième sujet concerne le choix des modèles économiques et la prise de risque sur de tels investissements qui pourraient nuire à la rentabilité à court terme. Les enjeux de parcours et satisfaction client, de livraison, de flux animent les entreprises, notamment celles de la distribution. L'évolution de ces modèles évolue constamment à l'image des rapprochements récents de Spartoo et André ou de Sarenza et Monoprix.
Le troisième sujet touche l'interne et l'organisation des équipes. L'éducation du numérique ne se fait plus en entreprise et les collaborateurs souhaitent retrouver aujourd'hui dans leur travail la même qualité et niveau de performance des usages qu'ils possèdent dans leur sphère privée. C'est une question donc d'attractivité de l'entreprise.
De quelle manière le chef d'entreprise appréhende-t-il cette digitalisation ?
Le plus souvent, le dirigeant sait pas par quel bout prendre la transformation numérique, et se questionne aussi sur la personne à qui confier sa gestion et surtout comment intégrer le coût associé à son budget global ! C'est pour cela que nous proposons un suivi complet qui ne se résume pas qu'à du conseil. On ne peut pas vendre du vent à l'entreprise ! Il faut du concret aux chef d'entreprise.
NB : Le bureau régional de Niji à Lyon (25 collaborateurs) est dirigé par Armelle Descaillot