Créée en 1922 et aujourd'hui dirigée à Genas par les petites-filles du fondateur, Fleur Vacheron et Nathaly Dubois, TDS va disposer d'une ligne novatrice dans le traitement de surface des métaux. Après l'étamage, le cuivrage, le nickelage ou encore le zingage, c'est l'argentage, que TDS sera à même de proposer.
Grâce à sa nouvelle ligne de traitement automatisée et au nouveau marché de l'argentage, TDS espère générer ainsi une croissance de 20% sur le CA actuel moyen de 5 M€ : des perspectives d'avenir positives pour cette PME qui compte aujourd'hui 35 salariés.
"Ce soutien financier était indispensable"
Déjà en 2015, l'équipe TDS avait entrepris de lourds investissements pour acquérir une ligne permettant de réaliser trois types de traitements différents simultanément. Ce nouvel investissement prévu à hauteur de 2 M€ a pu se maintenir au-delà de la crise sanitaire, en partie grâce aux subventions accordées par l'Etat.
"Ce soutien financier était indispensable pour poursuivre notre ambition de modernisation car l'année 2020 a été particulièrement compliquée et menaçait notre projet", souligne Fleur Vacheron, directrice commerciale de TDS.
Un personnel à former au numérique
Alors que beaucoup de lignes d'argentage fonctionnent manuellement, celle-ci sera conduite par un logiciel (CATS) qui, outre le pilotage de l'ordonnancement, garantit la traçabilité sur chaque pièce et la répétabilité du process de traitement afin d'atteindre une constance de la qualité du dépôt sur les pièces.
Si cette ligne connectée ne sera opérationnelle qu'à partir du mois de septembre, les équipes sont déjà sur le front pour démanteler les lignes vétustes et former le personnel à ce virage numérique.
Le logiciel CATS existant sur une ligne est en cours de déploiement sur les lignes plus anciennes. Des écrans tactiles vont aussi être déployés dans tous les points de gestion stratégique.
Des références de renom
TDS réalise plusieurs traitements de surface : anticorrosion, de conductivité électrique, de dureté, d'amélioration du coefficient de frottement et de soudabilité pour des composants métalliques que l'on retrouve sur les marchés de l'électrique, de l'automobile, du bâtiment ou encore du nucléaire, du ferroviaire et du médical.
Avec des références de renom telles que Bosch, Air Liquide, SNCF, Caterpillar, Enedis... cette PME lyonnaise délivre près de 60 tonnes de pièces/jour issues de ses 4 lignes de traitement en activité, de la petite à de la très grande série.