Réélu au printemps 2020 à la mairie de Tassin la Demi-Lune, Pascal Charmot a initié, dès le début de son deuxième mandat, un plan "Nature en Ville." Dans ce cadre, un volet d’actions dans l’espace public prévoit notamment un programme de 600 plantations par an, qui traduit une démarche globale et volontariste de verdissement de la commune. Cette politique s’est accélérée ces dernières semaines et se traduira, cette année, par le lancement de plusieurs projets.
Un nouveau parc urbain à Tassin la Demi-Lune
Ainsi, dans les prochains mois, la Ville engagera la réalisation d’un nouveau parc urbain. Baptisé parc de la Rode, il verra le jour au carrefour de la Libération, sur un peu plus de 6 500 m2, sur l’ancien terrain dit des Maraichers. "Ce projet a été voté à l’unanimité en conseil municipal au mois de décembre 2022", confirme le maire, Pascal Charmot.
La première étape consistera à aménager, planter, clôturer... ce vaste terrain vierge. Cette opération nécessitera entre six et huit mois de travaux minimum et plus d'un million d'euros d’investissement. Une fois le parc entièrement aménagé, une école devrait prendre ses quartiers dans cet espace à terme.
"Nous sommes dans une démarche orientée développement durable, centrée sur la place du bois et de l’arbre dans la ville", poursuit Pascal Charmot. Une ambition que l’élu souhaite décliner le plus largement possible, en sollicitant ses administrés, pour qu’ils prennent toute leur part dans le verdissement de leur ville. La démarche ne se limitera donc pas aux rues de la commune.
A Villeurbanne, déjà 260 bornes à compost en service
Tassin : des potagers composteurs sur 300 balcons en trois ans
Symbole de cette stratégie devant engager tous les Tassulinois, la Ville mettra en place dès cette année un nouveau dispositif innovant et collaboratif de potagers composteurs. Tassin sera la première commune de la Métropole de Lyon à proposer l’installation de potagers composteurs sur les balcons d’une centaine de foyers tests. La Ville a pour ambition d’équiper 100 foyers tests par an, sur une durée de trois ans, soit 300 foyers tests d’ici 2025.
"Moins de deux semaines après avoir proposé ce projet, nous avons déjà reçu plus de 115 demandes de familles intéressées", se réjouit le maire, qui fait de la motivation des candidats un préalable indispensable. Avant d’expliquer :
"Ce concept a été imaginé par la start-up lyonnaise Ceercle, dont l’une des fondatrices est elle-même originaire de Tassin. Après avoir finalisé l’installation de composteurs collectifs dans les copropriétés, nous voulons aller maintenant dans l’espace privé et dans le logement pour accélérer la démarche."
Fermement décidée à sensibiliser les habitants le plus largement possible, la Ville va, dans le même temps, étendre le dispositif aux écoles primaires de la ville. Les sept écoles publiques et les cinq écoles privées de Tassin seront impliquées, avec l’installation d’autres potagers composteurs.
