Pour son directeur, Yvon Leprince, on est en présence d’une sorte de « Parc Naturel Régional light » qui doit faire face à une pression urbaine phénoménale au niveau du foncier et de la demande de loisir. « La notion de ruralité a tendance à disparaître au profit de la notion d’espaces publics, avance-t-il. Les gens n’ont plus de contact avec le monde rural et perdent la notion d’espaces de production agricole, d’espaces de biodiversité. Pour protéger ces espaces, il faut des outils mais il faut également une prise de conscience. On est en plein dans la question du développement durable ! ». « Si on continue à urbaniser, en 2030, l’autosuffisance agroalimentaire ne sera plus qu’un souvenir », rappelle-t- il encore, soutenu par son président, Max Vincent, qui va même plus loin : « Nous voulons créer les conditions pour accueillir de jeunes agriculteurs ». Ambition qui passe effectivement par la préservation de l’espace agricole mais aussi par la faisabilité économique d’une installation. La réunion de ces deux conditions est difficile. C’est l’objet de l’une des plus fortes actions du SMMO. Un travail de longue haleine qui implique de résister aux propriétaires terriens (qui sont ou non des agriculteurs) désireux de voir leur tènement devenir un jour constructible et qui les laissent bien souvent en friche pour convaincre de leur inutilité. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5071 du samedi 19 octobre 2013