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Sword se dope à l'international

Le groupe de Jacques Mottard clôture l'exercice 2015 sur un chiffre d'affaires de 137,6 M€, en croissance de 15 %. Le résultat d'une stratégie visionnaire et d'une large ouverture à l'international où la SSII lyonnaise réalise 83 % de son activité.
Sword se dope à l'international

EconomieServices Publié le ,

Société de Service en Ingénierie Informatique fondée en novembre 2000 par Jacques Mottard, Sword a pris discrètement les dimensions d’une ETI sur des métiers où elle a peu de challengers. En 2007, la société clôturait son exercice sur un chiffre d’affaires de 240 M€. L’année suivante, jugeant « que l’endettement allait trop loin », le dirigeant réduit drastiquement la voilure. Depuis, le groupe a repris sa marche en avant, affichant le plus souvent des croissances à deux chiffres.
Aujourd’hui les forces se sont concentrées sur deux métiers. Les services, 68 % de la facturation, regroupent tout ce qui a trait au traitement et la présentation de données, essentiels pour la prise de décision. Le software (32 %) concerne les métadonnées des systèmes financiers et les logiciels de risk management. Sward a clôturé l’exercice 2015 sur un chiffre d’affaires de 137,6 M€, en croissance de 15 %, en organique et à taux de change constant, avec Ebitda de 15,7 % et une résultat net (hors amortissement des écarts d’acquisition) de 9,7 %. « Nous devrions maintenir ce rythme de croissance dans les trois prochaines années », souligne le dirigeant. A la manoeuvre, quelque 1 500 collaborateurs, opérant dans une cinquantaine de pays, 230 à Saint-Didier-au-Mont-d’Or où le groupe de Jacques Mottard occupe 4 400 m2 sur le parc d’affaires Crécy. Des ingénieurs informaticiens, formés à la transformation digitale, à la gestion des données et des contenus, issus des meilleurs écoles, notamment Centrale et Insa Lyon.
En 2009, le transfert du siège social de la holding au Luxembourg avait fait couler beaucoup d’encre. Jacques Mottard assume. « Nous ne réalisons que 83% de notre chiffre d’affaires à l’international, justifie le dirigeant. 17 % en Suisse, 15 % au Benelux, où l’on va tripler notre activité dans les trois années à venir, et autant au Royaume Uni. Outre qu’il est le centre de gravité de notre groupe, le Grand Duché a l’avantage de sa neutralité, de la pérennité des règles et surtout de n’être ni du côté de la France ni du côté de la Grande-Bretagne. Un atout majeur lorsqu’on travaille à 40 % pour des organismes publics et pour l’Union européenne». Jacques Mottard rejette également toute optimisation fiscale, soulignant que « la holding est déficitaire ».
Jacques Mottard contrôle toujours 20 % du capital autant que Eximium (15 %) et Fidelity (5 %) réunis, le reste étant détenu par le public. L’an dernier, le bénéficie par action a progressé de 49 %. Des investisseurs qui n’ont pas à se plaindre.Cet actionnariat stable a permis à Sword de grandir sans subir la dictature des modes dans un secteur où les chutes peuvent être aussi rapides que les ascensions.

Jacques Mottard, PDG de Sword : "La transmission est engagée"

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