Entre le lancement officiel mi-mars à La Ruche Industrielle et le hackaton final mi-juillet, le programme promet d'être intensif pour les 20 start-ups industrielles qui composeront la première promotion de l'accélérateur d'amorçage industriel circulaire de CSI France à Lyon.
"Nous souhaitons permettre aux entrepreneurs industriels de rejoindre un écosystème d'experts afin de définir leurs indicateurs de performance et leur feuille de route pour circulariser leur produit/procédé et leur business model", affirme Eléonore Blondeau, présidente et cofondatrice du Collectif Startups Industrielles (CSI) France.
Entre workshops, visites pédagogiques sur le terrain, séances de mentorat individuelles, ateliers de design thinking et codéveloppement, conférences expertises… les start-ups sélectionnées devraient trouver les clés pour pivoter d'un modèle linéaire à un modèle circulaire ou bien l'industrialiser à grande échelle.
Un accélérateur d'amorçage industriel circulaire pour lever les freins au développement des start-ups
CSI France passe donc à l'action afin de mettre en lumière et soutenir les start-ups industrielles inscrites dans une démarche d'économie circulaire.
L'association, reconnue d'intérêt général et créée à Lyon en juin 2021, a d'abord mené un important travail pour identifier les freins, faire connaître les besoins et les contraintes, et proposer des pistes de solutions concrètes.
"Les start-ups industrielles doivent traverser des phases similaires à savoir la R&D-prototypage, la pré-industrialisation, puis la grande série dans leur propre usine ou avec des sous-traitants. Tout au long de ce processus, les difficultés auxquelles elles font face concernent le financement en fonds propres, la recherche de locaux adaptés, le poids des réglementations et l'identification des bonnes compétences", égraine la fondatrice de Clean Cup, qui a elle-même été confrontée à ces écueils.
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Lyon : CSI France veut créer un Airbnb industriel
Le lancement d'un accélérateur d'amorçage industriel circulaire constitue un premier projet qui devrait être suivi par beaucoup d'autres. La création d'un fonds d’amorçage industriel à capital patient, d'une base de données des fabricants français de composants électroniques, d'un Airbnb industriel pour recenser l'offre de fonciers et de locaux… font ainsi partie des ambitions.
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En toile de fond, le collectif, qui réunit 170 adhérents et 15 partenaires, veut aussi éduquer à l'industrie et susciter des vocations. "Nous déploierons des outils pédagogiques en direction du grand public pour faire connaître et montrer le vrai visage de l'industrie. Cette action participera à une meilleure acceptabilité sociétale", indique Eléonore Blondeau.
