AccueilEconomieIndustrieSanté : la biotech Theranexus trouve des partenaires pour travailler sur les maladies neurologiques rares

Santé : la biotech Theranexus trouve des partenaires pour travailler sur les maladies neurologiques rares

La biotech lyonnaise Theranexus s’est rapprochée de l’Inria, de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et des Hospices civils de Lyon pour créer une équipe projet plurielle entièrement dédiée à la recherche sur les maladies neurologiques rares.
Theranexus, l'Inria, l'Université Lyon 1 et les HCL se réunissent pour travailler sur les maladies neurologiques rares.
© Florence Portejoie - Theranexus, l'Inria, l'Université Lyon 1 et les HCL se réunissent pour travailler sur les maladies neurologiques rares.

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Quelques semaines après avoir signé un accord-cadre avec l’Inserm, qui doit lui permettre de remplir son portefeuille de cibles,Theranexus vient d’officialiser une deuxième collaboration stratégique. Cette fois, c’est avec l’Inria, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et les Hospices civils de Lyon, que la biotech lyonnaise a contracté.

Les quatre partenaires ont décidé de créer une équipe projet plurielle de recherche publique-privée, pour travailler sur les maladies neurologiques rares.

Développer de nouveaux actifs sur les maladies neurologiques rares

Cette équipe réunira une dizaine de permanents issus des différentes structures, dont quatre à six collaborateurs de Theranexus. Baptisé AlstroSight, le projet s’attachera à identifier de nouveaux actifs de thérapies innovantes. "On parle de 5 000 indications et 350 millions de personnes qui sont atteintes par ces maladies neurologiques rares dans le monde. Ce sont très souvent des indications génétiques, pédiatriques et sans traitement", explique Mathieu Charvériat, directeur général de Theranexus.

Avec ce partenariat, la biotech lyonnaise se donne les moyens d’identifier un premier actif qui rentrerait en développement d’ici la fin de l’année. "À plus long terme, AlstroSight va nous aider à générer les nouvelles générations de produits que nous développerons ultérieurement", poursuit-il.

Biotech : un accord stratégique pour le développement des thérapies cellulaires et géniques

Theranexus en pointe sur la maladie de Batten

D’ici-là, Theranexus continuera d’avancer sur son premier actif en clinique, Batten-1, qui porte sur la forme juvénile de la maladie de Batten. Alors qu’il y a environ 2 000 enfants qui sont touchés dans le monde, majoritairement aux États-Unis et en Europe, aucun traitement n’est enregistré pour le moment.

"Batten-1 est une nouvelle formulation d’un médicament déjà enregistré pour d’autres indications. Nous le positionnons dans la maladie de Batten, pour traiter des patients âgés de 4 ans à 16 ans. Nous ciblons également des patients plus âgés, qui sont nourris uniquement par sonde gastrique et qui ne peuvent donc pas absorber de capsules", détaille Mathieu Charvériat.

Batten-1 est aujourd’hui aux portes de la phase 3, qui sera développée en Europe et aux États-Unis. Une soixantaine de patients, âgés de 4 à 16 ans seront impliqués dans cette nouvelle étape. "Nous devrions être en mesure de l’enregistrer en 2026 et nous visons une commercialisation à partir de 2027", indique Franck Mouthon, le président de Theranexus. Entre l’Amérique du nord et l'Europe, la biotech lyonnaise annonce une ambition de vente de 500 à 800 millions d'euros.

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