Après des humanités en philosophie à la Celle-Saint-Cloud, Nanterre Paris X l’accueille pour quatre années de droit. Les hasards de la vie familiale la conduisent à l’Université Jean- Moulin Lyon 3 afin de poursuivre ce cursus, sanctionné par un DEA et un doctorat d’Etat sur la vie privée en 1999. Il est vrai que dès son plus jeune âge (12/13 ans), Sabine Abravanel-Jolly se passionne pour le droit en lisant notamment les actes commis par sa mère, agent immobilier. De cette période, elle garde un excellent souvenir mêlant l’utile à l’agréable, comme études et vie étudiante orientée autour du sport, avec en point d’orgue les championnats de France de tennis, sans oublier le ski. Bien organisée et aimant les défis, Sabine Abravanel-Jolly axe rapidement sa vie autour de sa famille et de ses enfants, mais aussi de son travail. Le premier ayant été celui de juriste d’entreprise en Île-de- France, dès sa maîtrise en poche. Vient ensuite un poste de maître de conférences à Lyon 3 où sa passion pour l’écriture s’affine au fil du temps. Une passion illustrée par ailleurs par de nombreuses publications, complémentaires de ses prérogatives au sein d’amphithéâtres de 400 étudiants, où elle se compare parfois à un dompteur dans une arène, surtout lorsqu’il s’agit de convaincre les « sceptiques ». Et puis un jour, son ancien directeur de thèse lui « préconise fortement » de se réorienter vers l’assurance. Un nouvel axe professionnel qui est loin de lui déplaire, bien au contraire, et qui lui permet aujourd’hui d’être la sympathique et très professionnelle directrice de l’IAL (Institut des assurances de Lyon), au sein de Lyon 3. Une mission qui lui a permis l’année dernière d’être la cheville ouvrière d’une manifestation consacrée aux quarante ans de l’Institut. La directrice commet de nombreux articles sur le droit des assurances (Dalloz, Lamy, Juris Classeur…), mais peut surtout s’enorgueillir d’avoir créé avec son adjointe, Axelle Astegiano-la-Rizza, la première revue numérique en droit des assurances. Seules au départ (2007), les deux auteurs étaient sans doute en avance sur leur temps, ayant débuté plus souvent sous les quolibets que sous les félicitations …/…
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5083 du samedi 11 janvier 2014 …