Trois générations d’avocats et qui plus est de bâtonniers dans la même famille, le fait n’est pas si courant. En fait, Ségolène Pinet, si elle voulait faire du droit, était à l’origine plus attirée par la magistrature ou par le notariat. Elle fait ses études primaires à Villefranche-sur-Saône au cours Perrier… dont elle est aujourd’hui la présidente ayant succédé à ce poste à… son père Cyril. Une école catholique sous contrat simple « qui lui permet de retourner avec plaisir à l’école primaire », dit-elle malicieusement. Et ses deux enfants, Victor, 12 ans, et Honorine, 10 ans, ont les mêmes professeurs qu’elle. C’est au lycée Claude Bernard, toujours à Villefranche-sur-Saône, qu’elle poursuivra ses études avant d’intégrer la faculté de droit de Lyon, à l’université Lyon III où elle obtiendra licence, maîtrise de droit notarial et DESS de droit immobilier. Mais elle s’empresse de citer un diplôme d’oenologie, dont elle est particulièrement fière, obtenu à Davayé près de Mâcon. Car la viticulture et la passion pour la vigne sont intimement liées à la famille Pinet. La propriété familiale installée à Dénicé, le domaine de Bénévent géré par sa soeur aînée Gaëlle, elle-même viticultrice et organisatrice de séminaires, mariages et réceptions, permet chaque année à l’automne à la fratrie, qui comprend également Chloé, installée à Cannes, et Joannès, clerc de notaire à Belleville- sur-Saône, de participer en famille à la fête des vendanges. .../...
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Ségolène Pinet : le droit et la vigne
Une décision dont on mesure l’importance pour elle quant on sait que son grand-père, Me Robert Pinet, et son père, Me Cyril Pinet, aujourd’hui disparus, ont l’un et l’autre été bâtonniers du barreau caladois, Me Robert Pinet ayant même participé largement à la création dudit barreau.
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