« Nous avons tous des smartphone et des caméras qui produisent des images dont nous ne faisons rien. Nous sommes partis de nos propres expériences et de nos voyages pour imaginer cette solution de montage vidéo », confie Martin Bothier, fondateur aux côtés de Clément Bouteille et Thomas Gallice de Rushmix à Lyon en octobre 2016. Leur plateforme permet aux particuliers qui envoient leurs films et photos de réaliser « de façon rapide et abordable » des montages vidéo. « Nous avons développé une technique de pré-montage automatique pour traiter les yeux rouges, les flous, la stabilisation, afin de créer des vidéo rapidement. Nos algorithmes s'appuient sur des techniques existantes que nous avons compilé pour aboutir à des résultats très qualitatifs », explique Martin Bothier.
Deux ans après leur création, la start-up réalise sa première levée de fonds : 304 000 €, via la plateforme de crowdfunding régionale, Incit ‘financement, abondés par 150 000 € de Bpifrance. « Cet apport servira à poursuivre l'amélioration de la technologie, à recruter une force commerciale et marketing ainsi qu'à engager une communication digitale plus offensive », souligne Martin Bothier. Cette levée de fonds a été précédée « d'une preuve de concept faite un interne », sans incubation.
Les trois fondateurs, opérationnels, emploient un collaborateur, un second sera embauché courant 2019 et trois stagiaires. Le chiffre d'affaires reste « confidentiel » mais l'équilibre est « visé pour 2020 ». Rushmix compte s'internationaliser à partir de 2021, « avec des équipes commerciales dans certains pays européens ». Pour l'heure, elle compte sur des prescripteurs comme les agences de voyages et les agences d'événementiels pour davantage faire connaître ses offres.