« Nos trois filiales (Plastic Omnium, Burelle Participations et Sofiparc) ont réalisé leurs meilleures performances en 2015 », se réjouit Jean Burelle lors de l’assemblée générale de Burelle SA à Lyon. Avec un chiffre d’affaires consolidé de 5 Md€, en hausse de 12,9 % (5 % à périmètre et taux de change constant) et un résultat net part du groupe de 150 M€ (+ 11,6 %) qui fait plus que doubler, le groupe lyonnais a de quoi pavoiser. L’excédent de trésorerie de 200 M€, tient compte de l’immeuble de Gerland, loué à Sanofi Santé Labo, financé sur fonds propres à hauteur de 47 M€.
Le président de Burelle SA est longuement revenu sur les performances de Plastic Omnium, le navire amiral, soulignant une année record de prises de commande, l’ouverture de 9 usines portant le total sites à 120, du maintien du niveau élevé des investissements en R&D, soit 6 % du CA, et la prise de contrôle de la division pare-chocs de Faurecia. Le marché apprécie. Le cours de l’action de la holding affichait 806 € au 20 mai 2016, contre 200€ quatre ans plus tôt. Les premiers retours pour le T1 2016 confirment la bonne santé du groupe. Le chiffre d’affaires consolidé s’affiche en hausse de 5,1 %. La hausse attendue de la production automobile (2 à 3 %) et la mise en route de trois nouvelles usines devraient soutenir la croissance.
Sur le front des autres filiales, à l’exception de Sofiparc qui enregistre un résultat avant impôt de 2,8 M€, pas de nouveautés. Mais, lors de l’AG, Jean Burelle n’a pas caché que le conseil d’administration s’interroge sur l’avenir de la division environnement de Plastic Omnium qui ne représente que 5 % du chiffre d’affaires de la Compagnie contre 95 % généré par le secteur automobile. Après le rachat de l’activité systèmes extérieurs de Faurecia, un recentrage sur le cœur de métier ne semble pas exclu.