AccueilArt de vivreAutomobileRenault Mégane : la classe au-dessus

Renault Mégane : la classe au-dessus

Abordée de face, elle passe pour sa grande sœur. Calandre, nervures de capot, coques de rétroviseurs : la nouvelle Mégane s'inspire de la Talisman. Plus fort, elle lui chipe sa technologie, entre autres les quatre roues directrices. Et l'habitacle entretient l'illusion car cette 4e génération rivalise d'hospitalité, de prestige avec la toute récente grande berline frappée du losange. « Sculptés et enveloppants », les sièges à mousses de densités différentes incorporent les armatures retenues à la fois pour la Talisman et le nouvel Espace.
Renault Mégane : la classe au-dessus

Art de vivreAutomobile Publié le ,

Au tableau de bord, les écrans sont repris de la Talisman, le plus grand affichant une diagonale de 22 cm. L’utilisateur affiche et active aussi bien les prestations de confort et de communication que les fonctions relatives à la marche du véhicule : d’une part, multimédia, navigation, téléphone, radio et d’autre part, aides et paramètres de conduite. Seule de sa catégorie, cette Mégane se surpasse en offrant au pilote quatre manières d’attaquer et de ressentir la route. En l’absence de préférence manifestée, la voiture démarre en mode neutre, disponible à tout moment de passer en Eco, en Confort ou en Sport.
Sommet de la personnalisation, un mode « Perso » permet au pilote de confectionner à son gré le tempérament de la machine. Exemple : sport pour le moteur et confort pour le châssis. D’un mode à l’autre, la Mégane ne change pas seulement de braquet et d’amortissement. Comme la Talisman, elle mue en faisant varier la réponse à l’accélérateur, le temps de passage des vitesses (avec boîte auto EDC à double embrayage), la fermeté de la direction assistée, l’éclairage des cadrans et d’ambiance (sépia, rouge, bleu, violet ou vert), le massage du siège conducteur et la sonorité du 4 cylindres. Pour la sécurité, Renault installe en série ou en option un arsenal digne de la classe supérieure : freinage actif d’urgence, alertes multiples (franchissement de ligne, distances de sécurité, survitesse, angle mort), caméra de recul, feux automatiques, aide au stationnement 360°, parking mains libres.
Riche de 22 variantes, la Mégane conjugue 5 finitions (Life, Zen, Business, Intens et GT). Cinq blocs diesel dCi délivrent 90-110-130 ou 165 ch avec un bilan économique/écologique qui mérite considération : 3,3 litres de gazole au cent et 86 g/km de CO2 pour le 110 Eco2 et 4 litres et 103 g pour le dCi 130. Guère moins vertueux, les moteurs Tce essence de 100 à 205 ch : 6 litres de super et 134 g pour le plus puissant.

Déjà 6,5 millions d’acheteurs

Au fil des kilomètres, la Mégane 130 dCi distille les agréments d’une grande routière. Surprenante discrétion sonore de la part d’un 4 cylindres diesel, massif pourvoir de reprise aux bas et moyens régimes (320 Nm de couple dès 1 750 tours), allant et précision sur nationale tortueuse (10’’ de 0 à 100) malgré le poids ressenti sur le train avant, boîte 6 rapports expéditive et charmeuse. La Mégane GT invite, elle, à la fête. Des entrées d’air démonstratives prennent la place des antibrouillard tandis que deux sorties d’échappement quadrilatères leur donnent la réplique à l’autre bout du véhicule. Celle de droite pour frimer puisque la canule de gauche évacue la totalité des rejets de combustion.
Seule dans la gamme, cette GT a droit au moteur de 205 ch. Seule aussi, elle braque des quatre roues en mode Sport, une première dans cette catégorie de berlines. L’orientation du train arrière raccourcit le diamètre de braquage à petite allure et facilite l’inscription en virages à pleine vitesse. Dopée en mode sport, légère dans la main alors qu’elle avoue 75 kilos de plus que la version dCi 130, la GT Tce 205 change de rythme avec fougue (7’’1 de 0 à 100) tandis qu’une musique grave orchestre les montées en régime avec un crescendo qui flanque le frisson.
Depuis 1995, la Mégane a capté 6,5 millions d’acheteurs. Aujourd’hui, Renault lui assigne de rattraper dans les immatriculations puis de dépasser la Peugeot 308. Son tarif court de 18 200 à 31 900 €, avec un premier diesel à 22 100.

Partager :
Abonnez-vous
  • Abonnement intégral papier + numérique

  • Nos suppléments et numéros spéciaux

  • Accès illimité à nos services

S'abonner
Journal du 25 mars 2023

Journal du25 mars 2023

Journal du 18 mars 2023

Journal du18 mars 2023

Journal du 11 mars 2023

Journal du11 mars 2023

Journal du 04 mars 2023

Journal du04 mars 2023

S'abonner
Envoyer à un ami
Connexion
Mot de passe oublié ?