Aujourd’hui restylé, le Captur pétille à la ville d’harmonies inédites. La palette des teintes de carrosserie s’enrichit en effet de trois nouveautés : l’orange Atacama, le bleu Océan et le noir Améthyste, tandis que l’usine espagnole traite le toit dans une tonalité supplémentaire gris platine. En plus des 30 combinaisons biton désormais proposées, Renault aligne 5 packs de personnalisation extérieure. Les cabochons de roues et les joncs de portières tranchent, au choix, en ivoire, bleu Océan, cappucino, rouge ou orange Atacama. Six packs de personnalisation intérieure donnent encore la réplique.
SUV urbain réaffirmé, le Captur n’a pas refoulé ses aspirations de baroudeur. Billancourt le prétend au contraire « un peu plus crossover » qu’à l’origine. Dans la face avant, les grilles d’aération imitent celles des « grands frères » Kadjar et Koléos dernière évolution. Aux extrémités du véhicule, les « skis de protection » à l’aspect de métal poli sautent aux yeux.
Dans l’air du temps, l’éclairage LED a pris le relais. Dans les feux extérieurs bien sûr mais également dans l’habitacle : plafonniers, liseuses individuelles. La connectivité s’assortit de la compatibilité avec Android Auto. Le stationnement sans toucher le volant est également disponible par ailleurs. Un espace de 4,72 m de long suffit au Captur qui se range en braquant ses roues de lui-même, laissant libre 30 cm devant et derrière.
Les six motorisations proposées débitent 90 et 110 ch en diesel, 90 et 120 ch en essence. Les boîtes de vitesses étagent 5 ou 6 rapports manuels et 6 en automatique double embrayage. Consommations relevées lors de la prise en mains : 5,3 litres de gazole avec le dCi 110et 7,3 litres de super avec le Captur TCe 120 qui atteint 192 km/h en pointe avec 10’’6 au 0-100.
Les 5 finitions au catalogue donnent l’impression d’une profusion dès le premier niveau. Carte de démarrage et d’ouverture des portes, bouton de conduite économique, toutes vitres et rétros électriques, ordinateur de bord, régulateur-limiteur de vitesse : le Captur au prix plancher (de 17 100 à 28 200 €) ne convient-il pas au plus grand nombre ? Diaboliquement ourdis, des « trous » incitent en réalité à monter en gamme ou financer des suppléments. Le modèle de base quitte en effet l’usine sans clim ni radio, des options à respectivement 1 000 et 350 €.
Au niveau 2 (système multimedia avec Bluetooth et écran tactile 7’’) manque une précieuse aide à la conduite en période d’hiver : les projecteurs antibrouillard. Au sommet de l’offre, la finition Initiale Paris associe les dernières conquêtes de la connectivité, le cuir jusque sur la planche de bord, une calandre scintillante et des roues de 17’’ diamantées noires.
Côté passager, un tiroir devant soi
A l’intérieur, Renault n’a pas seulement multiplié les rangements (9 au total). Le Captur continue de se singulariser avec une boîte à gants sans pareille. Le passager avant ne vide pas ses poches dans une boîte mais dans un tiroir « easy life » précise la documentation. A l’usage, ce casier coulissant arrive au contact avec les genoux mais sa capacité fait oublier l’inconvénient. Au sommet de la planche de bord, à portée de l’un et l’autre occupants avant, une trappe livre accès à un bac pour téléphone portable, trousseau de clés, télécommandes de portail et de garage. Un antidérapant évite le chahut du contenu.