Dans une première séquence, Edouard Philippe a souhaité échanger avec des réfugiésà la direction territoriale de l'Office français de l'immigration, tout en étant agréablement surpris par leur cursus depuis leur arrivée en France. C'est ensuite en préfecture et sous un format plus formel que le chef du gouvernement s'est vu remettre le recueil des 72 propositions visant à valoriser une politique ambitieuse d'intégration des étrangers arrivant sur le sol français, pour ne citer que l'accroissement du nombre d'heures d'étude du français ou encore l'obtention de travail pour les demandeurs d'asile.
Fruit de nombreuses rencontres, de réflexions et de prospectives, le rapport Taché n'a pas été remis par hasard à Lyon a noté l'ancien sénateur-maire de Lyon en expliquant : « Monsieur le Premier ministre, nous sommes ici dans une terre d'immigration » et de commenter sur le sujet la politique qu'il avait menée lors de son précédant mandat municipal. Et le ministre de l'Intérieur d'ajouter : « Comme le dit, le Président de la République, nous ne pouvons pas cependant accueillir tous les migrants économiques… A ceux-ci, il faut pouvoir donner une capacité d'avenir dans leur pays».
Pour sa part, le chef du gouvernement en louant les actions menées n'a pas manqué de noter que si le rêve français existe déjà depuis longtemps avec sa longue et belle tradition d'accueil, l'intégration ne va jamais de soi. « Elle est toujours un chemin long, difficile et exigeant ».