Une banque propose l'affacturage ou le prêt bancaire pour financer les avances de trésorerie nécessaires à l'acquisition des matières premières. « C'est long et fastidieux pour une TPE ou une PME », constate Olivier Durey, fondateur de Redfox finance. Sa plateforme 100 % numérique simplifie le financement de ce poste en déposant le bon de commande client et le bon de commande fournisseur pour honorer cette commande. « En 72 heures, nos algorithmes analysent la nature du risque et comprennent la capacité de la commande à aller jusqu'à son terme pour donner le go ou le no go au financement de ce projet. » Sur ses trois premiers mois d'exercice, Redfox finance a réalisé un chiffre d'affaires de 65 000 €. La plateforme se rémunère sur une commission sur les transactions, comprise entre 3 et 15 %, les premiers bons de commande financés ont engendré une moyenne de commission de l'ordre de 10 %. « On finance 100 % des achats, sans engagement et sans garanties puisque nos algorithmes se basent sur le business réel au moment de la demande », explique le fondateur installé chez 1kubator.
Sa cible est large : « la France présente un potentiel de 500 000 TPE et 500 000 entreprises nouvelles se créent chaque année. Nous visons les entreprises entre 0 et 10 M€ de chiffre d'affaires qui fabriquent un produit en France avec des fournisseurs français et des clients français ». Focalisée au départ sur l'achat et la vente de marchandises et de matières premiers, Redfox étendra son offre aux prestations de services, puis aux achats à l'international et enfin en déployant une présence internationale. « Nous comptons devenir leader du secteur. Une ambition atteignable en France car aucun acteur n'a digitalisé le processus de bout en bout. »
En phase de levée de fonds pour répondre aux nombreuses demandes des TPE et PME et engranger du cash, Redfox finance escompte 250 000 € et crée un véhicule d'investissements pour permettre à des porteurs d'une mise de minimum 10 000 € de s'engager dans l'aventure.