En 2016, Jean-François Zurawik, le directeur des événements de la ville de Lyon avait été sollicité par Tourisme Montréal, pour organisé la co-direction d'iLLUMiNART, une production s'associant au festival Montréal en lumière. Un an après, la première édition voyait le jour. « Nous avons contribué à la sélection des animations et avons aussi financé spécifiquement une installation sur l'église Saint-James » explique-t-il. Ainsi, Évolutions, de Yann Nguema a été projetée sur la façade de l'édifice religieux. Une oeuvre, proposée initialement sur la cathédrale Saint-Jean de Lyon. « Si les deux architectures sont différentes, certaines similitudes ont permis tout de même de proposer cette animation » poursuit le responsable lyonnais.
Les Montréalais aiment à dire qu'iLLUMiNART est un oasis de lumière en plein cœur de l'hiver. Dans le quartier des Spectacles de la cité québécoise, se déploie ainsi trois km de parcours, regroupant une vingtaine d'œuvres. L'année dernière six d'entre elles provenaient d'artistes lyonnais.
Est-ce à dire que qu'un modèle culturel peut ainsi s'exporter partout ? « On peut créer des festivals de lumières partout dans le monde. Mais l'attachement à une histoire, à une culture, qui façonnent un rendez-vous annuel, sorte de rituel, fait la réussite de telles animations. Les Lyonnais attendant chaque année « Le 8 décembre », et au fil des éditions, nous faisons face à une exigence accrue de la part des visiteurs. Nous devons toujours être au top niveau ».