"Les PME et ETI ont souvent des idées, mais pas toujours les équipes, les moyens financiers, les expertises et le temps pour les développer", affirme Sophie Jullian, présidente de Pulsalys. Fort de ce constat, l’incubateur-accélérateur deeptech de Lyon et Saint-Etienne lancera l’an prochain un nouveau service baptisé eYssor.
En s’appuyant sur son expérience en développement et financement de startups, complétée par des compétences entrepreneuriales, Pulsalys proposera donc un programme pour accompagner les dirigeants.
WoodTechno, la start-up lyonnaise qui veut fabriquer des granulés de bois en circuit court
Basée sur le partage des risques et de la valeur, l’offre de service couvrira l’ensemble des aspects humains, techniques et financiers de la création d’entreprises.
Pulsalys : un objectif de 21 nouveaux projets financés en 2022
Autre ambition pour 2022 : augmenter l’impact de la deep tech au niveau régional. "Nous souhaitons mener une démarche plus synergique avec Linksium à Grenoble et Clermont Auvergne Innovation pour réaliser des actions concertées", explique Sophie Jullian.
Elle entend bien également que la société de transfert de technologies contribue au Plan de Relance de l’Etat en détectant au sein des laboratoires les projets répondant aux grands enjeux du monde de demain.
"La ville durable, la digitalisation des mobilités, l’IA et la santé, et la recyclabilité et la réincorporation de matériaux dans le secteur du BTP font partie des axes prioritaires", fait savoir la présidente. En chiffres, les perspectives de Pulsalys devraient se traduire par 21 nouveaux projets financés, 4,7 M€ investis, 20 transferts signés, 7 contrats de co-développement avec des entreprises et 25 contrats avec des entrepreneurs.
La barre des 100 start-ups créées franchie
Ces orientations s’inscrivent en droite ligne avec le bon bilan 2021 qui a permis à 24 entreprises de gagner en compétitivité en intégrant une innovation ou encore à 8 start-ups d’éclore. Depuis 8 ans, l’action de Pulsalys, qui emploie 40 personnes, est éloquente avec 275 projets financés, 30 M€ investis, 110 start-ups créées pour 127 M€ de fonds levés.
"Ces start-ups se positionnent principalement dans le numérique (52 %), mais aussi les biotechs (15 %), l’industrie (14 %), les medtechs (10 %) et les greentechs (9%). Nous voulons renforcer notre portefeuille de cleantechs et nous nous félicitons d’accompagner dans ce secteur Mecaware, la Tannerie Végétale ou Woodtechno", détaille Sophie Jullian.
Pour faire émerger toujours plus de projets d’entreprises issus de la recherche publique, Pulsalys a lancé cette année deux nouveaux programmes dédiés aux chercheurs.