"Déjà, c'est une satisfaction de voir que les Français sont allés voter aujourd'hui, pour ce premier tour. Emmanuel Macron a tout fait pour qu'il n'y ai pas de campagne, pas de débat, pas d'affrontement d'idées. Désormais, on regarde vers le deuxième tour, vers la finale.
Pour ce second tour, on va avoir le choix entre les mondialistes et les localistes de Marine Le Pen. Ce soir, je pense aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Ils vont avoir le choix entre Emmanuel Macron qui veut la retraite à 65 ans, rédigée par McKinsey et gérée par BlackRock ou le choix de Marine Le Pen avec une retraite à 60 ans de 40 annuités. On va avoir le choix entre l'autoritarisme de Macron et le référendum d'initiative citoyenne de Marine Le Pen. Ce second tour, c'est le choix entre deux visions de la société.
Lorsque j'ai quitté Jean-Luc-Mélenchon, j'avais dit que le clivage gauche droite n'existait plus. J'espère que tout le monde s'en rendra compte aujourd'hui. (Sur le fait qu'il s'adresse aux électeurs insoumis) Face à la division, on propose un gouvernement d'union nationale, concorde et fraternité derrière Marine Le Pen."