Le 1er mars prochain, Orange ouvrira, au cœur du campus du numérique de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à Charbonnières-les-Bains, son premier "Orange 5G Lab", un site de 100 m2 dédié aux innovations et aux nouveaux usages de la 5G.
A la fois "lieu d'accueil et d'expérimentation", il sera dédié essentiellement à la 5G appliquée à l'industrie 4.0 – mais pas que. Grâce au matériel (équipements de couverture) à disposition, il permettra aux étudiants et aux enseignants-chercheurs d'y mener des recherches et aux entreprises de tous types de s'approprier ses usages.
« Nous souhaitons dynamiser la compétitivité des entreprises industrielles en accélérant l'innovation et le transfert technologique à des TPE et des PME/PMI. », souligne Juliette Jarry, vice-présidente de la région Auvergne-Rhône-Alpes déléguée aux infrastructures, à l'économie et aux usages numériques.
Présence territoriale
Ce dispositif s'inscrit dans la stratégie d'accompagnement de l'opérateur dans le déploiement de la 5G. Pour le moment, sept lieux sont prévus en France (outre Châtillon en Ile de France, déjà opérationnel, Marseille, Paris-La Défense, Rennes et Toulouse ouvriront progressivement). Dans un second temps, Orange ouvrira deux autres sites en Europe, à Bucarest (Roumanie) et à Anvers (Belgique).
« Le dispositif Orange 5G Lab est le fer de lance de la démarche de co-innovation d'Orange pour créer les usages de demain autour de la 5G. L'ancrage territorial est clé dans le dispositif pour soutenir la transformation numérique des acteurs économiques, et aider chacun à tirer parti du potentiel de la 5G », indique Michaël Trabbia, directeur exécutif technologie et innovation d'Orange.
Si les laboratoires n'ont pas tous vocation à être spécialisé, celui de Lyon s'inscrit dans un partenariat avec l'Institut DIWII (Digital Intelligence Way for Industry Institute) – dont il occupe d'ailleurs une partie de ses 3 000 m2 - pour mieux développer cette thématique spécifique.
"L'installation du 5G Lab d'Orange au sein de DIWII permettra d'enrichir l'ensemble des dimensions de l'offre de services du consortium autour des réseaux haut débit et des solutions industrielles d'IoT", commente Pascal Ray, directeur de l'École nationale supérieure des mines de Saint-Etienne, membre du consortium.