Chaque année, la Fête des lumières draine jusqu'à 2,5 millions de visiteurs. Pour les hôtels et restaurants, c'est l'occasion de remplir les chambres et les tables, surtout en cette période "chamboulée" par l'envolée des coûts de l'énergie et des matières premières ainsi que la hausse de salaire des salariés du secteur.
Pour Thierry Fontaine, président de la section du Rhône de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), la Fête des lumières tombe à pic.
"C'est un événement qui génère de la trésorerie, principalement sur le vendredi et le samedi qui sont les jours les plus fréquentés. Nous sommes confiants, cela va permettre de passer les fêtes sereinement", annonce-t-il.
Un bon taux de remplissage des hôtels
A la veille du début de la Fête des lumières, le taux de remplissage des hôtels "est bon". Il faudra cependant attendre dimanche soir pour tirer un réel bilan, les hôteliers s'attendant à des réservations de dernière minute. "C'est une habitude prise lors de la pandémie. Les gens ne veulent plus prendre le risque de perdre leur réservation, ils regardent aussi les grèves, etc.", analyse Thierry Fontaine.
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Pour cette édition 2022, les touristes originaires des pays asiatiques restent "absents". Mais les pays européens, notamment limitrophes à la France, s'annocent au rendez-vous. "Nous avons aussi une fréquentation française, régionale et même locale", précise le président de l'Umih du Rhône.
Un secteur hôtelier en plein inquiétude
Si la confiance est de mise pour cette édition de la Fête des lumières, Thierry Fontaine prévient aussi qu'elle ne sauvera pas, à elle seule, "la profession" face à l'inflation. Pour lui, il sera nécessaire pour les hôteliers comme les restaurateurs d'augmenter les prix, surtout pour passer les mois de février et mars 2023. Au risque, sinon, de ne pas être là pour la prochaine Fête des lumières.