Cet espace agricole est aujourd’hui parsemé de cicatrices. Des routes, une voie de chemin de fer, l’A 6, l’A 46 et maintenant l’A 466 dont le chantier est en cours et qui reliera les deux autoroutes existantes pour permettre, notamment, aux véhicules venant de l’A 89, de contourner Lyon par l’Est (décision il y a de nombreuses années de Dominique Perben, alors ministre des Transports). Le premier coup de canif avait été donné par la construction de l’A 6 à la fin des années 1960. La plaine avait été ravagée par le prélèvement anarchique de granulats, créant des gravières qui finiront pour beaucoup par se transformer en décharges sauvages. A la fin des années 1970, les élus locaux ont décidé de prendre le problème à bras le corps. Neuf communes se sont unies au sein du Syndicat de la basse Azergues afin de réhabiliter la plaine et de gérer la rivière Azergues, depuis Lozanne (rencontre entre la Brévenne et l’Azergues) jusqu’à la confluence avec la Saône (à Anse). Le travail s’annonçait coûteux et le conseil général fut sollicité. Il fit alors son entrée au syndicat qui devint Syndicat Mixte de Réaménagement de la Plaine des Chères. Puis, dans les années 2000, naquit la notion de contrat de rivière, une politique financée par l’Agence de l’eau et la Région qui devait trouver un support. Il était naturel que le syndicat prenne cette responsabilité. Il prit alors le nom de Syndicat Mixte pour le Réaménagement de la plaine des Chères et de l’Azergues et accueillit huit communautés de communes de la basse, de la moyenne et de la haute vallée d’Azergues, soit 56 communes (80 km de rivière). Voici un tour d’horizon de ses différentes compétences et projets. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5076 du samedi 23 novembre 2013
Plaine des Chères et de l'Azergues : un EPCI très aquatique
« Il faut sauver la plaine des Chères ! » Cette supplique, que l’on entend depuis toujours, n’a jamais réellement trouvé de concrétisation.
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