Pierre- Yves Joly peut s’enorgueillir d’un arrière grand-père avocat au barreau de Lyon, surnommé « l’avocat des pauvres », ainsi que d’un oncle conseiller juridique et d’une tante avocate. Des atavismes qui guideront sans aucun doute sa vie professionnelle.
L’école Ozanam, les Maristes (bac littéraire) et Lyon 3 (DJCE) constitue son parcours estudiantin marqué par un amour de l’écriture et une antipathie pour les mathématiques. Son service militaire se passe dans un sous-marin nucléaire et précède son retour à Lyon en 1985 dans un cabinet lyonnais, comme conseil juridique stagiaire. Il apprend le métier en droit des sociétés et en droit fiscal et se rend compte de l’importance d’être rigoureux dans le traitement des dossiers, surtout ceux « d’une banalité affligeante ».
S’en suit une belle période, pendant laquelle il vit la création du cabinet Lexel, avant d’intégrer en 1992 le cabinet Chaine-Berger (à présent Colbert), dont il est aujourd’hui l’un des associés. Petit à petit, son souhait de se rapprocher de l’avocature et son intérêt « pour la chose ordinale et les règles déontologiques » se manifestent.
L’histoire le rattrape en 1991 avec la fusion des conseils juridiques et des avocats. En 1997, à présent avocat, il est élu au conseil de l’Ordre du barreau de Lyon (il y restera jusqu’en 2002), tout en s’investissant parallèlement dans le syndicalisme.
Quand bien même sa robe n’a pratiquement jamais plaidé, elle demeure pour lui sa « vieille amie ordinale » qui l’accompagne aussi bien lors de conseils déontologiques, d’enterrements de confrères, ou bien lors de procédures collectives. .../...
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Pierre-Yves Joly et l'héritage familial
La famille (mère lyonnaise) s’installe entre Rhône et Saône.
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