« Historiquement, nous sommes sur la frontière du Beaujolais et du Forez », précise le président de la COPLER, Claude Janin. Une frontière formée de collines qui s’étirent sur une trentaine de kilomètres et qui forment également une autre frontière, entre le nord et le sud cette fois-ci, séparant le Roannais du Forez. Les collines meurent doucement en arrivant à l’Hôpital-sur-Rhins où débute la plaine du Roannais. A cet endroit, se rejoignent la N 82, qui relie Roanne et Saint-Etienne, la N 7, qui relie Roanne à Lyon, et la route de la vallée du Rhins jusqu’à Amplepuis. L’essentiel des échanges (40 %) a lieu avec Roanne. Le reste se répartit à égalité entre Feurs/Balbigny d’un côté et le Rhône de l’autre, puisque quatre communes tout de même sont limitrophes : Saint-Victor-sur- Rhins, Fourneaux, Machézal et même Lay. Mais le Pays entre Loire et Rhône est aussi un bassin de vie à part entière. Un bassin de vie qui présente la caractéristique de ne pas être centré sur un seul village, mais sur quatre : Saint-Symphoriende- Lay, avec 1 800 habitants, ainsi que Neulise, Saint-Just-la-Pendue et Régny qui comptent chacun environ 1 500 habitants. Et l’expression « bassin de vie » peut se doubler de celle de « bassin d’emplois » car le territoire compte 4 000 emplois pour 13 200 habitants. Un très bon ratio pour une zone essentiellement composée de paysages agricoles liés à l’élevage de vaches. On recense encore 350 exploitations (environ 400 emplois) tandis que l’industrie génère 1 300 emplois, notamment dans le textile et l’agroalimentaire. La COPLER est également un employeur important avec 50 personnes qui travaillent pour la collectivité. Car de nombreux services sont gérés en direct. Petit tour d’horizon des différents projets et compétences…
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5065 du samedi 7 septembre 2013…