Il saisit avec force le temps qui ne tourne plus, dans le rythme qui s’invente et ne répète pas – qui avance par éclats intraitables, et justes. Merci de maintenir cette vigilance, qui est plus, qui est lumière. » Ayant déjà honoré l’oeuvre d’un Yves Bonnefoy ou celle d’un Bernard Noël, cette distinction met sous le projecteur un travail très singulier des mots appelés à rendre compte d’une sensibilité aux moindres vibrations de la vie et du monde qu’un être traverse, interrogeant et recueillant sans cesse les fragments de son propre livre : « Ainsi chacun porte en lui son propre livre de mots oubliés et s’emploie, selon sa propre histoire, selon l’énigme que nous sommes tous un peu pour nous-mêmes, soit à le laisser naître, revivre, parler, soit à le rendre muet, fermé, illisible désormais en lui. » (La Rumeur Libre in OEuvres Poétiques II, page 143). .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5062 du samedi 17 août 2013