Patrick François, de la presse à la caisse des dépôts
Fils de Lorrains, « encré » à sa terre, Patrick François n’a pourtant pas hésité longtemps à suivre son père et une partie de sa famille en Côte d’Ivoire quand s’est présentée l’occasion.
« J’étais mauvais élève, à la traîne. J’y ai aussi vu l’opportunité de couper avec l’école », se souvient cet homme qui découvre Lyon depuis quelques semaines. Nous sommes en 1970. Patrick François a 17 ans. Le père de ce passionné de randonnée part à Abidjan pour raisons professionnelles. « Mon père était brasseur. C’est pour y trouver du travail qu’il a choisi Abidjan ». Sur place, Patrick François n’envisage pas une minute de poursuivre l’école. Le niveau seconde lui suffit. « J’ai trouvé un job dans une agence de publicité. Je vendais des espaces publicitaires, notamment pour Fraternité Hebdomadaire, le journal du parti démocratique de la Côte d’Ivoire ». Quand l’agence en question met la clé sous la porte, il intègre l’hebdo pour y structurer une régie intégrée. « Mais très vite, j’ai touché à tout, et notamment à la rédaction. C’est là que j’ai rédigé mes premiers papiers. » Des articles pour des suppléments thématiques sur l’industrie, le tourisme ou encore… l’indépendance de la Côte d’Ivoire. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5076 du samedi 23 novembre 2013