Pourquoi l'école mise-t-elle sur l'apprentissage ?
Créée à l'initiative des professionnels de agriculture qui avaient besoin de cadres, l'école évolue aujourd'hui sur l'ensemble de la filière agricole et agroalimentaire dans un souci unique : favoriser l'employabilité de nos étudiants grâce à des formations adaptées aux enjeux de demain. 70 à 75 % trouvent un emploi après leur diplôme. Ils sont près de 100 % six mois après et exercent dans quelque 300 métiers. Il y a seulement dix ans, aucune de nos formations n'était proposée en apprentissage. Aujourd'hui, nous sommes à 26-27 %. Dans cinq ans, plus du tiers des candidats seront formés par l'apprentissage. Toutes les filières sont concernées.
Quels sont les projets de l'école ?
Dans le respect de notre mission fondamentale de former des jeunes adaptés au marché de l'emploi, l'école poursuit ses développements et s'engage dans la construction d'un nouveau bâtiment. Notre ministère de tutelle, le ministère de l'Agriculture, nous demande de former davantage de jeunes. Pour cela, nous avons besoin d'un bâtiment supplémentaire qui sera construit, en partenariat avec un bailleur, dans lequel nous serons locataires, à proximité du site actuel de Lyon Gerland. Nous occuperons 4 000 m2 de ce site pour passer de 1 000 élèves accueillis chaque année à 1 200. Nous devrions entrer dans ces nouveaux locaux à la rentrée 2020 au plus tard.
Comment est organisée votre activité de recherche ?
Notre politique scientifique est structurée par un conseil scientifique. L'Isara fait de la recherche appliquée pour donner des résultats opérationnels aux professionnels. Elle est axée sur nos domaines d'excellence : l'agro-écologie et les systèmes alimentaires durables avec trois équipes de recherche. La première travaille sur les systèmes céréaliers en agriculture biologique avec l'Inra et AgroParisTech. Cette unité propre est reconnue par le ministère de l'Agriculture. Le laboratoire d'études rurales, en co-tutelle avec l'université Lumière Lyon 2, s'attache aux questions sociologiques, géographiques ou économiques des territoires ruraux. Le laboratoire Biodymia, en co-tutelle avec l'université Claude Bernard Lyon 1, planche sur le micro-bio alimentaire. Près d'1,5 M€ sont consacrés à la recherche.