Comment se portent vos activités ?
En 2017, nous avons enregistré 36,5 M€ de chiffre d'affaires, contre 30 M€ en 2016. Notre résultat net s'élève à 117 000 € l'an dernier contre 586 000 € sur l'exercice précédent. L'explication est simple : nous avons beaucoup investi et tout se fait en autofinancement. Nous avons ouvert 14 magasins, essentiellement dans le centre et le Sud-Ouest, et ainsi créé 20 emplois. Aujourd'hui, nous disposons de 81 magasins et employons 128 salariés qui ont désormais la possibilité d'être gérant-mandataire. A Lyon et dans sa périphérie, nous comptons 6 magasins et espérons bien nous implanter sur le plateau de la Croix-Rousse ou à Caluire, peut-être dès cette année. Dans la région, nous avons une vingtaine de magasins. 2018 sera plutôt une année de stabilisation et de pérennisation du parc.
Quelle est l'histoire d'Or en Cash ?
A l'origine, je suis épicier et je gérais, comme mes parents, un Petit Casino dans le Nord-Isère avant de devenir buraliste. Avec ma femme Valérie, nous avons eu l'idée en 2009 de nous positionner sur une activité d'achat de métaux précieux, à savoir l'or, l'argent et le platine. L'an dernier, nous avons testé une nouvelle activité de vente de métaux précieux avec Or Investissement qui a généré 1 M€ de chiffre d'affaires. Cette diversification a fait ses preuves et est désormais accessible dans tout notre réseau. Nos clients peuvent investir dans des pièces de monnaie ou des lingots. Nous avons une vraie plus-value dans le conseil avec des experts financiers qui peuvent détailler les avantages fiscaux des investissements en or. Sur l'exercice en cours, nous tablons sur 45 M€ de chiffre d'affaires avec l'achat de métaux précieux et 5 à 10 M€ avec la vente d'or.
Qui sont vos clients ?
Ce sont des particuliers à 90 % dans une tranche d'âge de 35-55 ans. Quand ils viennent nous proposer l'achat de vieux bijoux par exemple, c'est rarement pour un besoin d'argent. C'est plutôt une nouvelle tendance de consommation avec l'habitude de recycler. Ensuite, ça permet de financer un projet comme un voyage ou l'acquisition d'une voiture pour une petite-fille. En 2017, nous avons acheté 1,3 tonne d'or que nous revendons ensuite à un industriel qui va le transformer en grenailles pour la bijouterie et l'automobile.