Les téléspectateurs le connaissent sous les traits de Loisillon, personnage énigmatique de L’Etoile du Nord, un épisode de Maigret. Les plus jeunes, comme le géniteur de L’Ombre amoureuse. Pour d’autres, il évoque La Jolie Pourpoise (discret hommage au Soulier de satin de Claudel), compagnie qu’il a créée avec Volodia Serre en 2005 et avec laquelle il monte ses propres textes.
Eternel jeune homme (il n’a pas quarante ans), Olivier Balazuc creuse un sillon artistique original, tout en légèreté et élégance. Un lutin qui rappelle la touche, la sensibilité et la complexité d’un Pierre Etaix. Ses partenaires reconnaissent sa disponibilité, son sens de l’écoute, son optimisme, son esprit brillant, une sorte de bouillon de culture nourrie de lectures les plus diverses qui ne demandent qu’à surgir d’une mémoire d’éléphant. Longtemps dans les pas d’Olivier Py, dont il a été l’assistant sur une petite dizaine de spectacles, Olivier Balazuc s’est affranchi de son mentor en intégrant le collectif qui, sous la houlette de Richard Brunel, a pris les commandes de la Comédie de Valence. L’aventure aboutit aujourd’hui à la création du Silence du Walhalla, une pièce écrite au plateau par ce comédien-auteur et metteur en scène qui aime et respire le théâtre depuis l’âge de quinze ans. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5076 du samedi 23 novembre 2013
Olivier Balazuc, l'utopie du lutin
Le public du TNP l’a applaudi dans Les Illusions comiques et Les Vainqueurs d’Olivier Py, Roméo et Juliette de Shakespeare et Par-dessus bord de Vinaver où il incarnait Passemard.
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