Lors de sa création, il n’existait pas d’évènements majeurs dédiés à l’électro, ni à Lyon, ni en France. L’objectif affiché était donc de faire des Nuits Sonores, l’évènement français du genre ». Le festival a pris une dimension européenne dès 2008, une envergure acquise grâce aux artistes eux-mêmes, puis par l’intermédiaire des médias. En onze années d’existence, le festival n’affiche pas de dettes mais pas de réserves non plus. « L’équilibre est fragile, mais ça tient », précise Vincent Carry. L’association Arty Farty, qui gère les Nuits Sonores et l’European Lab, développe ses activités comme le management artistique, la production d’évènements… avec un budget annuel de 2,9 M€, dont 2,5 consacrés au festival. Quinze personnes travaillent à temps plein au sein de l’association ; elles seront 700 sur le festival, dont 350 bénévoles. Pour cette nouvelle mouture, les Nuits Sonores sont autofinancées à hauteur de 81 % : 60 % proviennent du public (billetterie, bars, merchandising…) et 21 % des entreprises (partenariat, sponsoring, mécénat…). Les 19 % qui restent sont des subventions, réparties entres les Nuits Sonores – ville de Lyon, Région Rhône-Alpes, Grand Lyon, DRAC Rhône-Alpes… – et l’European Lab – Union européenne. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5047 du samedi 4 mai 2013
Nuits Sonores : toutes les couleurs de l'électro
Depuis leurs débuts en 2003, les Nuits Sonores proposent un voyage dans la ville, dans un univers urbain transdisciplinaire, avec la volonté d’utiliser Lyon comme un terrain de jeux où viennent se mêler musique, scénographie, graphisme, arts numériques… « Une façon d’inscrire le festival dans un principe de mobilité, de patrimoine, d’urbanisme, comme le précise Vincent Carry, directeur des Nuits Sonores.
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