Après une édition 2020 tout d'abord reportée puis annulée, Nuits sonores se réinvente en proposant une édition « hors-série », illustrée un visuel absolument déconcertant concocté par l'illustrateur naturaliste Jean Grosson, plus connu par les adhérents de la LPO (ligue de protection des oiseaux) et les lecteurs de revues animalières que des afficionados de musique électronique.
Pierre-Marie Oullion : "À la fois hâte et un peu peur"
Tant mieux puisque cela signifie que l'équipe d'Arty Farty s'intéresse à l'impact environnemental de son festival et que cela se ressent sur la programmation, composée cette année à 50% de locaux et 80% de nationaux qui pourront venir en train (à l'instar des Berlinois).
Réinvestissant les anciennes usines Fagor-Brandt pour 5 jours jusqu'au 25 juillet, les Nuits sonores s'adaptent aux contraintes sanitaires en aménageant les espaces, avec notamment une scène à 360 degrés qui va abriter des pointures telles Flore, le collectif Hightone (soirée 2), Rroxymore (soirée 4) et Asna et Chabela (soirée 5), 2 artistes ivoiriennes qui chamboulent tout.
Des soirées open air à déguster
L'occasion aussi de découvrir la jeune scène africaine, invitée dans le cadre de Africa2020, venue de Tunis (Azu Tiwaline & Cinna Peyghamy, soirée 2), du Caire (Abdullah Miniawy, chanteur et poète militant, soirée 5) et de Kinshasa (Fulu Miziki, soirée 5).
Autre format, cette année, les soirées Open air qui se dérouleront dans les locaux de Arty Farty, Heat, nouveau spot hype de la cité et qui sont gratuites, sur inscriptions uniquement, protocole sanitaire oblige.
Bref que du bon, à ceci près qu'il faudra être muni de son « précieux » pass sanitaire !
20 au 25 juillet, www.nuits-sonores.com