Moondog, clochard céleste
Louis Thomas Hardin, qui aurait eu 100 ans en 2016, était un avant-gardiste d’un autre âge. Aveugle de naissance, cet hurluberlu à la barbe fleurie aimait se déguiser en viking et jouer sa musique dans les rues de New-York. On lui doit de sublimes mélodies jazz, inspirant des pointures nommées Charlie Parker ou Benny Goodman. Stéphane Eicher, Dominique Ponty et Stefan Lakatos rendent un vibrant hommage à ce génie méconnu du grand public.
Samedi 11 juin à 21 h, grand théâtre
Sigur Rós, le feu sous la glace
On dit souvent du trio islandais que « leurs chansons apprivoisent le silence comme elles domptent le vacarme ». Trois ans après un mémorable concert au théâtre antique, les enfants de Reykjavik reviennent distiller les toutes premières notes de leur futur album studio. Au croisement du post-rock, du minimalisme et des musiques nouvelles, gageons que les mélodies éthérées de Jónsi Birgisson feront, une fois encore, des étincelles.
Mercredi 6 juillet à 21 h 30, grand théâtre
Baryshnikov mène la danse
Robert Wilson et Mikhail Baryshnikov sur la même affiche en première française, ça ne se rate pas. Surtout quand on sait que le bouleversant danseur se produit sur le non moins bouleversant journal de Nijinski. Letter to a man puise sa sève dans les mots du chorégraphe des Ballets russes, avec l'infinie grâce du geste de Mikhail Baryshnikov et la maestria du metteur en scène de Einstein on the beach.
Du 23 au 26 juin, Maison de la danse
La grande parade de Dromesko
Le cirque a la super-cote à Fourvière cette année. En témoignent de nombreuses propositions, dont le théâtre Dromesko, une compagnie mythique qui présente Le jour du grand jour, « un impromptu nuptial et turlututu funèbre ». Sous chapiteau comme à son habitude, la tribu Dromesko s'interroge sur les grands jours avec la fantaisie et la poésie qui la caractérise. À ne pas manquer !
Du 1er au 13 juillet à 21 h 30, Domaine de Lacroix-Laval