4 600 places quotidiennes à bord du TGV italien et quatre classes réparties sur huit voitures, le tout, en un étage. C’est ce à quoi ressemble le premier train international sur la ligne à grande vitesse Paris-Lyon, dont le premier trajet a eu lieu mardi 5 avril. Au premier abord, le "Frecciarossa" se démarque des autres par sa couleur rouge vif, agrémenté du drapeau italien.
Au choix : cinq voitures de la classe Standard pour des prix variables en fonction de la demande, une voiture "Bistro" à l’image du wagon-bar de la SNCF, une voiture classe Buisness, ainsi qu’une voiture Classe executive contenant une "sala meeting" et un espace de 10 sièges uniquement.
Ces derniers ont la particularité d’être "en cuir et pivotable en fonction du sens de circulation du train", d’après Roberto Rinaudo, président de Trenitalia France. Les sièges sont répartis de chaque côté de la voiture à "1 m 50 l’un de l’autre". Il s’agit de la "première classe" façon italienne.
Le TGV italien veut faire sa place sur la ligne Paris-Lyon
Premier opérateur à proposer une salle de meeting, la compagnie italienne mise sur le "travail optimal" à bord de son train avec "wifi gratuit et illimité". La société a investi également sur son service de restauration. Un "Welcome drink est offert en classe business, que ce soit de l’eau, du champagne, un jus…" Déclare Raia Roberto, responsable du groupe Elior pour le train.
Au niveau technique, le train dispose de 16 moteurs par rame, ce qui lui permet d’atteindre une vitesse de 300 km/h en quatre minutes. À titre comparatif, la SNCF peut aller jusqu’à 320 km/h.
L'équipage du Trenitalia
À son bord, sept, voire huit agents travaillent en équipe. Le train est occupé par un conducteur, deux ou trois agents contrôleurs et sécurité des passagers et quatre agents pour le service restauration. Raia Roberto explique qu’"il y a un agent qui passe dans chaque voiture avec un chariot de nourriture et boisson, un peu comme dans un avion, dont un qui s’occupe uniquement de la classe Executive".