A Lyon, le Musée des Confluences se montre en phase avec les impératifs de sobriété énergétique. "Lorsqu’on a une facture annuelle de fluides annuelle de 600 000 euros, on regarde forcément là où on peut faire des économies d’énergie" lance Béatrice Schawann, directrice de l’administration du Musée des Confluences.
Des réflexions engagées déjà l’année dernière et qui ont conduit à la signature, à l'été 2022, d’un contrat de performance énergétique avec SPIE et qui engage ce dernier à respecter des objectifs énergétiques. Si ceux-là ne sont pas atteints, l’opérateur est pénalisé financièrement.
Musée des confluences : deux nouveaux mécènes
Musée des Confluences : vers un bâtiment plus performant
Deuxième décision du musée, engager des travaux pour rendre le bâtiment plus performant énergétiquement. Une série de chantiers vont se succéder à partir de 2023 (pour un montant global de 700 000 euros, Ndlr) qui prévoit notamment le changement de la climatisation.
Sur ce point, le site muséographique est contraint de respecter une température stable de 20°C, été comme hiver, dans le cadre réglementaire de la conservation des objets d’art.
"Avec une surface de 23 000 m2, je suis persuadée que l’on peut faire faire des économies significatives même avec une différence de température de 1 à 2 degrés" estime Béatrice Schawann.
Baisser la température, est-ce envisageable ?
Des réflexions sur une fourchette plus souple de températures pourraient être engagées avec les autorités compétentes.
Dans sa conception, le musée des Confluences intègre un éclairage réduit. De minuit à 6 heures par exemple, le musée n’est pas allumé. Une démarche qui n’est pas forcément suivie par d’autres sites culturels lyonnais.