Il est également traversé par la RN 6 et la voie ferrée. Autant dire que cet espace, qui marque la limite entre les Monts d’Or, l’Ain et le Beaujolais des pierres dorées, subit une pression assez forte. C’est notamment le cas sur la plaine des Chères, une surface agricole très connue qui sera prochainement traversée par le nouveau barreau autoroutier A 466 reliant l’A 46 et l’A 6.
La plaine des Chères, ce sont aujourd’hui des céréales et des pépinières. Il y a 150 ans, c’était l’un des espaces viticoles les plus denses ! Les cultures changent au gré des contraintes. Aujourd’hui, les céréales ont la cote : elles rapportent plus et demandent moins de traitements que l’arboriculture. Les arbres fruitiers sont encore largement présents sur Les Chères, Marcilly et Chasselay, mais les arrachages sont légion. Il existe un moyen d’inverser en partie la tendance : la vente directe, où les producteurs retrouvent leurs marges. On parle bien sûr des marchés (Chasselay ou d’autres communes des alentours), qui reprennent de la vigueur un peu partout et les maisons de producteurs comme celle de Lucenay, à quelques kilomètres. Sur le territoire de la CCMOA, contraintes économiques et étalement urbain ont accéléré ces dernières années la disparition des agriculteurs, qui sont passés de 25 en 1999 à 14 aujourd’hui. .../...
Lire la suite dans le Tout Lyon Affiches n° 5046 du samedi 27 avril 2013
Monts d'Or Azergues : interrogations sur l'avenir
Entre le Grand Lyon et Anse, le territoire de la Communauté de Communes Monts d’Or Azergues (CCMOA) est délimité à l’est par l’A 46 et la Saône, tandis qu’il est traversé dans le sens nord-sud par l’A 6 et d’ouest en est par l’Azergues.
Publié le , Julien VERCHÈRE
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